Né en 1964 à Boulogne-Billancourt, Julien Bosc quitte Paris à la fin des années 1980 pour la Creuse où il écrit ses premiers ouvrages, l’Oculus, en 1992 et Préludes, en 1995. Il se consacre ensuite à la poésie, où il évoque, d’une écriture minimaliste, la retenue, les sensations discrètes, les interrogations muettes. Il fonde en 2013 les éditions Le Phare du Cousseix où il publie des auteurs tels que Ludovic Degroote, Antoine Emaz ou Erwann Rougé, tout en développant son oeuvre poétique (Maman est morte, Rehauts, 2012, De la poussière sur vos cils, La Tête à l’envers, 2015 ou Le corps de la langue, Quidam, 2017). Spécialiste de l’art lobi du Burkina Faso, il prend en charge l’aménagement d’un espace consacré à la sculpture lobi au Musée du Quai Branly. Julien Bosc met fin à ses jours en 2018.