Camille Bryen (de son vrai nom Camille Briand) est né en à Nantes ne 1907. Il s’installe à Paris en 1927, où se développe le mouvement surréaliste qui le fascine tant, et publie la même année son premier recueil de poèmes, Opopanax. Son deuxième livre, Expériences (1932) est un mélange de poèmes, dessins et collages. Il commence par ailleurs à exposer son travail de peintre en 1934. Il recontre de nombreux autres plasticiens qui participent de l'effervescence artistique de l'époque, tels que Tristan Tzara, Marcel Duchamp, Francis Picabia, Jean Arp et Raoul Ubac. Il publie Les cloîtres du vent (Nouvelle Revue Critique, 1945), La chair et les mots, Journal poétique (K éditeur, Paris 1948) ou encore un dernier recueil en 1950, Héréphile, avant de se consacrer entièrement à la peinture et à la gravure. À l’image de son œuvre plastique, son travail littéraire est abstrait et s’infiltre dans les champs discrets de la couleur, parsemés de giclures et de gestes ciselés, créant un univers aussi mystérieux que vivant. Il meurt le 8 mai 1977 à Paris.