Nous ne jouons pas sur les tombes

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

Il n’y a pas de Prisonnier –

Quand la Liberté –

En personne – reste avec Toi –

 

Difficile d'aborder l'œuvre d'Emily Dickinson, qui n'a jamais composé de recueil, et dont les 1800 poèmes sont répartis sur une période de 30 ans. Durant cette vaste période, son écriture et ses préoccupations changent, certains de ses proches disparaissent, sa santé s'altère.... ce qui rend délicate l'appréhension de cette œuvre qui ne semble pouvoir s'approcher que frontalement.

Nous avons pris le parti de présenter un choix de poèmes recueillis dans les limites arbitraires d'une année d'écriture, ici 1863, qui est l'année la plus productive de l'auteur. La sélection que nous publions, organisée comme un véritable livre et non pas comme une succession de textes, comporte une soixantaine d’entre eux (sur les 300 écrits dans la période) réunis par la proximité de leurs thèmes : la solitude, les limites de la mortalité humaine, la vie quotidienne dans une petite ville de province, et ce dialogue si particulier qu'Emily Dickinson entretenait avec ce qu'on pourrait appeler ses lecteurs invisibles, quelque part entre la confession, le journal et la correspondance. Il naît ce trouble au fil de la lecture, comme un rapport d’exclusivité entre l’auteur et le lecteur, la sensation d’une relation de l’un à l’autre ; une voix qui chuchote par-dessus le temps et dont la vitalité intime ne s’altère pas.

 

 

2015, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par François Heusbourg, préface de Caroline Sagot Duvauroux

136 pages, format 15x21 cm, ISBN 978-2-87704-162-1, 21 €

Tirage de tête

XI exemplaires imprimés en typographie sur Vélin d'Arches, numérotés de I à XI, contenant des peintures originales de Jean-Gilles Badaire au fil des pages, signés au colophon. Sous emboîtage réalisé par Jeanne Frère.

 

1 exemplaire disponible, 700 €

22 exemplaires simprimés en typographie sur Vélin d'Arches, numérotés de 1 à 22, contenant une peinture originale de Jean-Gilles Badaire, signée.

 

Épuisé