José Angel Valente

L'éclat

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelque part, dans un

de tes plis,

corps, il y avait

la mort rituelle vêtue

comme une enfant de matin mélodieux.

 

(Hôpital Broussais)

 

L’éclat, poème écrit autour du corps qui plonge dans la nuit. Poème comme une dernière élégie d’un corps qui s’affaisse et se brise, dans les derniers soubresauts d’une vie qui le déserte. L’être accroche ses dernières lumières – ses derniers éclats – dans le jour et dans le souvenir. Un temps se défait en soi, ainsi que dans le dernier voyage du poème. Le corps s’agrandit, le corps est un espace de l’esprit, il repousse la frontière, jusqu’à quel point ? Valente écrit ce dernier livre, cette « mémoire humide de son passage », comme un dernier dialogue de l’épuisement physique avec la mort qui descend les jours.

 

1987, traduit de l'espagnol et préfacé par Jacques Ancet, édition bilingue

88 p., 15x21 cm, ISBN 2877040429, 21 €

Tirage de tête

50 exemplaires sur Vélin d'Arches, contenant

une gravure d'Antoni Tàpies, signée.

Epuisé